Mode & Beauté

Tout ce qu’il faut retenir du salon Première Vision 2023

Du 7 au 9 février dernier s’est tenu le célèbre salon Première Vision Paris. Les professionnels de la mode créative internationale s’y sont donné rendez-vous pour échanger à propos des futures collections de prêt-à-porter du Printemps-été 2024. Retour sur la 10e édition ! 

C’est l’événement à ne pas rater si on souhaite être au plus près des tendances matières à suivre. Après deux ans d’absence, Première Vision revient à Paris, au cœur du Parc des Expositions de Villepinte, pour le plus grand bonheur des férus de la mode. Visiteurs, acheteurs, stylistes ou encore dirigeants de marques sont ainsi invités à découvrir les créations inédites des 1 200 exposants venus spécialement pour l’occasion. 

Vue du salon Première Vision 2023 © Quentin Guédrat © Fréquence ESJ

Les plus ? Cette année, Première Vision a misé sur l’éco-responsabilité. La mode devant être un secteur évoluant en même temps que ses acteurs, le salon s’est constitué chef de file de l’accompagnement vers cette mutation grâce au sourcing (fait de trouver des fournisseurs ou des candidats dans les achats, les ressources humaines et les services informatiques).

Cap sur les tendances Printemps Été 2024

Pour cette 10e édition, le salon était organisé en neuf pôles distincts : Accessoires, Fils/fibres, Tissus, Cuir, Création textile, Confection, Confection vêtements/maroquinerie/chaussures en cuir, Innovations/Matières éco-responsables ainsi que Maison d’Exceptions (savoir-faire). En tout, 23 ateliers dont six nouveaux ont été choisis pour représenter des techniques innovatrices et responsables. Pour ce qui est des tendances couleur, une gamme de 28 teintes exclusives a été présentée. De la couleur, en veux-tu en voilà !

Vue du salon Première Vision 2023 © Chloé Castanheira © Fréquence ESJ

Cinq forums ont été mis en place pour que le visiteur puisse connaître les différentes tendances : Forum Essentials (Hall 6), Forum Eco Innovation (Hall 4), Forum Decoration (Hall 5), Leather Forum (Hall 6), Designs Area (Hall 5). Sur chacun d’entre eux, on pouvait retrouver la sélection matières de l’équipe mode du salon via un système d’écrans interactifs. Ces derniers renvoyaient directement aux fiches informatives des produits présentés. 

La transition écologique ? Doucement mais sûrement 

Dès son arrivée dans le Hall 4, le visiteur est entraîné dans une véritable réflexion sur la mode responsable. En effet, il est directement confronté à l’exposition de photographies de l’association Paris Good Fashion, organisme qui œuvre pour faire de Paris la capitale d’une mode plus verte et plus éthique. 

Le travail d’Alice Mann, photographe sud-africaine met par exemple l’accent sur la durabilité au sein du processus de création d’images. Un peu plus loin, toujours au pôle accessoire, le Forum Eco-Innovation propose une déambulation inédite au cœur de nouvelles matières dévoilées au public spécialement pour l’occasion. Le but étant toujours de valoriser la commercialisation de tissus durables, qualitatifs et innovants. 

La collection de Jenny Hytönen

C’était l’un des événements les plus attendus du salon : la collection de la brillante Jenny Hytönen. Diplômée de la prestigieuse Université d’Aalto en Finlande, cette jeune créatrice de 25 ans avait remporté le Grand Prix du jury Première Vision à l’occasion du Festival international de mode, de photographie et d’accessoires de Hyères. Elle signe ainsi une collection au delà du genre, entre fragilité et brutalité, où des pièces féminines en filets de pêche sertis de perles de verre se mêlent à des blousons de cuirs cloutés de visses dans un esprit punk rock. 

Les blousons cloutés de Jenny Hytönen © Chloé Castanheira © Fréquence ESJ

Jenny Hytönen a toujours accordé une importance particulière au savoir-faire artisanal. Chaque perle et chaque clou ornant ses blousons ont été brodés un à un, nécessitant parfois plus de 15 jours de travail acharné. Toutefois, si sa technique demeure artisanale, son esthétique, elle, reste résolument futuriste. On pense notamment à sa robe de mariée « Cyborg », dissimulant sous son voile de perles transparentes un body éclairé de lampes LED qui détectent et exposent les battements du cœur de son porteur. Il fallait y penser ! 

Les silhouettes ultra féminines en filets de perles de Jenny Hytönen © Chloé Castanheira © Fréquence ESJ

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