Allo Aya mais que pasa, tu tournes en boucle
Aya Nakamura crée l’évènement avec la sortie de son quatrième album « DNK ». L’une des plus grandes chanteuses francophones est de retour plus de 5 ans après le succès de son hit Djadja.
DNK, sorte d’acronyme issu de Danioko le nom de famille de la pop star, est sorti le 27 janvier. On y retrouve des inspirations zouk, latino, et RNB, de quoi se déhancher après une rupture. Et oui, ses textes sont pour la plupart centrés autour du thème de l’amour.
On tourne en rond
Si sur ce nouveau projet Aya Nakamura nous propose des featuring inédits : Tiakola, SDM, Kim et Myke Towens, on ne peut s’empêcher d’avoir une impression de déjà-vu. Il faut dire que musicalement parlant, ce quatrième album ne présente rien de nouveau. La construction de ses chansons est la même, à tel point que dès la première écoute il est possible de chanter le refrain à tue-tête.
Et concernant les beats et les instrus ? C’est la même chose, mis à part Beleck qui apparaît comme l’exception qui vient confirmer la règle. Malgré des sonorités un peu plus pop afro, c’est assez similaire tout le long de l’album, voir même des précédents… Les paroles quant à elles ne sont pas très recherchées et restent pour le moins superficielles : « Parce que j’suis sa baby / Il veut devenir mon daddy » (« Baby »), « Juste un SMS / Sans lui, j’ai essayé / Bébé, j’veux juste réessayer » (« SMS ») … Alors on ne peut s’empêcher d’être un peu déçu.
Une recette qui fonctionne bien
Bien que la chanteuse ne se soit pas réinventée sur ce nouvel album, on doit avouer que son retour nous fait tout de même plaisir. Sur chacun des 15 titres qui composent son album, l’envie de danser et chanter avec l’artiste est irrépressible.
Après tout, c’est ce que l’on attendait d’Aya : nous offrir un album que l’on peut écouter en boucle en soirée. Et autant dire que de ce côté-là c’est réussi. Les fans ont l’air conquis à en croire ses 3 Bercy complets. Elle est d’ailleurs la première artiste française à les remplir aussi vite.