CRITIQUE – Asterix et Obélix : Le Massacre du Milieu
Le dernier film de Guillaume Canet est censé faire revivre l’industrie du cinéma français. Une tâche lourde pour le réalisateur qui va être dur à réaliser. 1h51 de film où l’on a une seule envie c’est de Canet.
Un casting de rêve qui finit en un long cauchemar où l’on a hâte qu’il se termine. Si la mission donnée à Guillaume Canet était de faire couler le cinéma français c’est mission réussie. Plus de 60 millions d’euros ont été nécessaires pour l’élaboration de ce film (si on peut appeler ça un film…). C’est le huitième film le plus cher de l’histoire française. La production à un souhait qu’il soit le film de l’année, il sera sûrement le film de l’année, mais dans la catégorie des flops. Le réalisateur et les actionnaires auraient mieux fait de garder leurs argents ou de l’investir autrement pour sauver le cinéma français.
Une distribution alléchante
Pas moins de 48 Guest qui jouent aussi mal qu’une télénovela diffusée l’après-midi. Deux sortent du lot, Gilles Lellouche qui interprète avec délicatesse et subtilité Obélix et Jose Garcia fidèle à lui-même, qui fait rappeler l’esprit Canal. Le rôle de César interprété par Vincent Cassel est tellement platonique et mal joué qu’on se demande si cela ne fait pas partie d’un énième gage du film… mais non, Vincent Cassel n’a pas l’étoffe d’un Alain Delon ou Chabat pour ce rôle. Marion Cotillard, son fils avait bien raison, elle n’est pas bonne dans ce rôle. Il n’y a aucune utilité à la voir à l’écran, Cleopatre n’apporte rien au film. On pourrait penser que Jonathan Cohen allait sauver le film, mais non, il le fait même un peu plus sombrer avec des enchainements de blagues qui font à peine sourire… Les autres « Guest » ont des petites apparitions de quelques secondes qui rendent le film brouillon… Guillaume Canet use des références de toute part qui donne un zapping des meilleurs moments des acteurs, mais qui flop par un trop grand nombre de références.